Le mot comorbidité vient du latin « com-« (avec) et « morbus » (maladie). Il est utilisé en médecine et en psychologie pour indiquer qu’un trouble ne survient pas seul, mais en cohabitation avec un ou plusieurs autres.
Le dictionnaire LE LAROUSSE donne la définition suivante « Association de deux maladies, psychiques ou physiques, fréquemment observée dans la population (sans causalité établie, contrairement aux complications) »
🧠 Exemples concrets de comorbidités dans les TND
Voici quelques associations fréquemment observées :
- TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) :
- Très souvent associé à des troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie…).
- Peut coexister avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
- Peut être accompagné d’anxiété, de troubles du sommeil, voire de troubles de l’humeur.
- TSA :
- Peut être comorbide avec un TDAH (dans environ 30 à 50 % des cas).
- Peut être associé à une épilepsie, un trouble anxieux ou une déficience intellectuelle.
- Troubles DYS :
- Fréquemment associés entre eux : un enfant dyslexique peut aussi être dyspraxique ou dyscalculique.
- Souvent liés à un TDAH, ce qui complique l’apprentissage scolaire.
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La comorbidité entre troubles neurodeveloppementaux est-elle une anomalie ? par Marianne Jover

