Les troubles cognitifs chez les adultes

Les troubles cognitifs liés au vieillissement se présentent sous plusieurs formes et affectent les fonctions mentales telles que la mémoire, le langage, le raisonnement et le comportement.

Les oublis, la perte de mémoire, la perte des mots et du vocabulaire, les troubles du langage, la motricité fine, les difficultés à coordonnées les mouvements, les calculs quotidiens par exemple compter l’argent dans un commerce, la résolution de problème simple, l’organisation des tâches, la gestion du temps,… sont des signes fréquents.

En France, ces troubles touchent un nombre significatif de personnes, en particulier parmi les populations âgées.

Le DSM-5_Manuel-diagnostique-et-statistique-des-troubles-mentaux souligne que cette baisse des capacités cognitives est « acquise ». Autrement dit, elle survient après une période de fonctionnement normal. Ce n’est pas une condition avec laquelle on naît, mais plutôt un déclin progressif qui se manifeste avec le temps.

Déclin cognitif et troubles cognitifs

Apparaissant avec l’âge, ce déclin cognitif peut avoir des origines diverses comme :

  • La surconsommation d’alcool ou de médicaments ;
  • Une démence à l’image des maladies d’Alzheimer et de Parkinson ;
  • Une lésion cérébrale due à un AVC ;
  • Des troubles psychiatriques.

Principaux types de troubles cognitifs :

  • Maladie d’Alzheimer : C’est la forme la plus courante de trouble neurocognitif. Elle se caractérise par une perte progressive de la mémoire et des capacités cognitives, due à l’accumulation anormale de protéines dans le cerveau. En 2014, environ 1,2 million de personnes en France souffraient de démence, la maladie d’Alzheimer représentant une part significative de ces cas. (En savoir plus :santepubliquefrance.fr)
  • Dégénérescence fronto-temporale : Ce trouble affecte les lobes frontaux et temporaux du cerveau, entraînant des changements notables dans le comportement et le langage (En savoir plus: www.frcneurodon.org)
  • Maladie de Huntington : D’origine génétique, cette maladie provoque des mouvements incontrôlables et des altérations des fonctions cognitives. (En savoir plus : institutducerveau.org )
  • Troubles neurocognitifs vasculaires : Deuxième forme la plus répandue après la maladie d’Alzheimer, ces troubles résultent d’une circulation sanguine insuffisante ou d’une hémorragie cérébrale, privant les cellules du cerveau d’oxygène et entraînant leur mort. (En savoir plus : www.francealzheimer.org )
  • Maladie à corps de Lewy : Caractérisée par des dépôts anormaux de la protéine alpha-synucléine, cette affection partage des similitudes avec la maladie de Parkinson et affecte les fonctions cognitives. (En savoir plus : www.frcneurodon.org. )
  • Troubles cognitifs acquis : Ces troubles surviennent à la suite d’événements traumatiques tels qu’un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou une tumeur, entraînant des déficits cognitifs spécifiques (En savoir plus : https://www.afm-telethon.fr)

 

Comment stimuler les fonctions cognitives ?

A ce jour, il n’existe pas de traitement pour soigner. Mais, il existe des moyens pour stimuler les fonctions cognitives.

  • Activités intellectuelles

    • Jeux de mémoire (puzzle, mots croisés, sudoku).
    • Lecture et écriture (journaux, livres, rédaction d’un journal).
    • Apprentissage de nouvelles compétences (langue, instrument de musique).
  • Stimulation sociale

    • Conversations régulières avec des proches.
    • Participation à des clubs ou associations.
    • Jeux de société et activités en groupe.
  • Exercice physique

    • Marche, danse, tai-chi, yoga.
    • Activités motrices.
    • Exercices d’équilibre et de coordination.
  • Alimentation équilibrée

    • Favoriser les oméga-3 (poissons gras, noix).
    • Consommer des antioxydants (fruits, légumes).
    • Éviter l’alcool et le sucre en excès.
  • Gestion du stress et bien-être

    • Méditation, relaxation.
    • Art-thérapie (peinture, musique, sculpture).
    • Moments de plaisir (écoute de musique, promenades).