Le syndrome d’Asperger, aujourd’hui intégré dans les troubles du spectre de l’autisme (TSA), désigne un profil autistique sans déficience intellectuelle ni retard de langage.
Bien que ce terme ne soit plus utilisé médicalement depuis 2018, il reste courant dans le langage quotidien.
Ce fonctionnement particulier se caractérise par des difficultés dans les interactions sociales, une compréhension littérale du langage, des intérêts spécifiques et intenses, et parfois une maladresse motrice.
Décrit initialement en 1944 par Hans Asperger, puis formalisé en 1981 par Lorna Wing, ce syndrome a été longtemps distingué des autres formes d’autisme. Il a été reclassé dans une vision plus globale et évolutive du spectre autistique, afin de refléter la diversité des profils.
Les personnes concernées peuvent avoir une intelligence normale ou élevée, mais rencontrent souvent des obstacles dans leur vie quotidienne en raison d’une sensibilité sensorielle, d’une rigidité face au changement ou d’une difficulté à décrypter les codes sociaux implicites.
Un profil atypique, mais pas invisible
Les personnes avec un profil Asperger sont parfois décrites comme « invisibles » dans la société. En effet, leur intelligence et leur langage fluide peuvent masquer leurs difficultés. Mais cela ne signifie pas qu’elles ne rencontrent pas d’obstacles importants dans leur quotidien.
Par exemple :
- Elles peuvent avoir du mal à comprendre les sous-entendus, l’ironie, ou les règles sociales implicites.
- Le changement ou l’imprévu peut être source d’anxiété importante.
- Les surstimulations sensorielles (bruits, lumières, odeurs) peuvent être particulièrement pénibles.
- Elles ont parfois besoin d’un environnement très structuré pour bien fonctionner.
Ces particularités peuvent rendre la scolarité, l’insertion professionnelle ou les relations sociales plus difficiles, surtout si l’entourage ne comprend pas leur manière différente de percevoir le monde.
Autres informations :