dyspraxie

La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui affecte la capacité à planifier et à coordonner les mouvements volontaires, bien qu’il n’y ait pas de problème sensoriel ou intellectuel sous-jacent.

Elle touche particulièrement l’organisation motrice, ce qui peut entraîner des difficultés dans l’exécution de gestes quotidiens et d’activités nécessitant de la précision.

Caractéristiques de la dyspraxie :

  • Difficultés motrices : Les personnes atteintes de dyspraxie ont du mal à réaliser des mouvements précis ou coordonnés, comme écrire, s’habiller, couper avec des ciseaux ou manipuler de petits objets.
  • Difficultés de planification motrice : La difficulté à organiser un enchaînement de gestes ou à planifier un mouvement peut rendre difficile l’exécution de tâches complexes qui nécessitent plusieurs étapes (par exemple, faire du vélo ou se brosser les dents).
  • Problèmes de coordination : Les gestes peuvent être maladroits, et l’enfant peut avoir des difficultés à s’adapter aux situations où il doit utiliser son corps de manière précise ou coordonnée.
  • Difficultés dans les activités scolaires : L’écriture peut être particulièrement affectée, avec des problèmes de lisibilité, de tenue du crayon et de gestion de l’espace sur une feuille.

La dyspraxie est généralement d’origine neurodéveloppementale.

La prise en charge de la dyspraxie repose principalement sur :

  • Rééducation avec un ergothérapeute : L’ergothérapeute aide à améliorer la coordination des mouvements et à développer les compétences motrices nécessaires pour effectuer les gestes du quotidien. Des exercices pratiques sont souvent utilisés pour améliorer les capacités motrices fines et globales.
  • Aménagements scolaires : Pour aider les enfants à surmonter les difficultés liées à l’écriture ou à d’autres activités scolaires, des aménagements comme l’utilisation d’un ordinateur pour écrire, ou l’allongement du temps pour réaliser les exercices peuvent être proposés.
  • Suivi psychologique : Bien que la dyspraxie soit un trouble moteur, elle peut parfois engendrer des difficultés émotionnelles (comme l’anxiété ou une faible estime de soi), et un suivi psychologique peut aider l’enfant à mieux gérer ces impacts.
  • Stratégies pratiques et aides technologiques : L’utilisation d’aides techniques, comme des outils de compensation (par exemple, des logiciels de dictée ou des outils de dessin assisté), peut faciliter certaines tâches.

L’objectif est de réduire les difficultés motrices, d’aider la personne à mieux s’adapter à son environnement et de développer des stratégies compensatoires pour améliorer son autonomie au quotidien.